mercredi 26 décembre 2007
Le parler lyonnais : exemple...
Ah par Sainte Marie Alacoque, elle se mérite la Croix-Rousse ! Belins, belines, chenuses fenottes et bons gones, c'est que pour trabouler, faut pas avoir les fumerons déclavetés et des agaçins aux bouts des clapotons, ça que vous appelez les cors aux pieds. Faut être bien vigouret, bien bouligant, alerte quoi ! Heureusement, c’n’est pas pour vous y dire mais y a tout un cuchon de lieux pour mâchonner, pour se remplir l'embuni, se rincer le corgnolon, même si les bouchons y sont moins nombreux qu'au temps de la Ficelle... La Ficelle ? Mais grands gognands, niguedandouilles, torche-bugne, bugnassons, c'était le funiculaire qui faisait remonter les canuts de chez les fabricants qui ne fabriquaient pas... les soyeux quoi ! C'est le métro maintenant qui passe pique-plante où on a trouvé le Gros Caillou. Après avoir goûté les grattons et évité d'être coufle, faudra débarouler les escaliers des traboules en faisant bien attention de ne pas se pétafiner le cotivet, de ne pas s'écafoirer le picou dans les équevilles, pas y faire comme le Glaudius qu'est défunté pour avoir embugné une poutrône qu'avait une paire de posses comme des centpotes gonflent de beaujolais. Fallait le voir le gone, tout sampillé qu'on aurait dit une Marie-Graillon toute pitrognée par un Jean-la-Fiarde. Bon c'est pas tout ça, je bajafle, je cancorne comme une catolle, mais ma chenuse fenotte elle m'attend avec une salade de groins d'âne. Allez je vous fais peter la miaille et à la revoyure...
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