L’idée de vouloir, comme la journaliste Florence Aubenas auteur du livre Le quai de Ouistreham « se plonger dans l’univers » des précaires, des plus pauvres n’est pas nouvelle. L’Echo de Lyon du 2 juillet 1891fait état d’une information venue d’Allemagne.
« Trois mois de prolétariat
Welmar le 1er juillet
Un étudiant en théologie vient de s’attirer les foudres des industriels allemands dans des conditions assez curieuses.
Ce jeune homme a eu l’idée de se faire passer pour un pauvre diable et de se faire admettre aux ateliers de constructions mécaniques de Chemnitz. Pendant trois mois il partagea la vie des ouvriers, subit les épreuves de l’apprentissage, observant tout, étudiant tout, à la fabrique et à la maison.
De ce stage il écrivit un livre dans lequel il énuméra toutes les injustices des patrons, la misère et les privations des ouvriers. Bref c’est une amère description du sort de travailleur allemand.
Cet ouvrage obtient un succès énorme en Allemagne et le socialisme s’en servira avec empressement pour faire une fois de plus le procès du capital. »
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