C’est dans le Guignol Illustré du 8 octobre 1871que l’on trouve cet article qui défend de « façon musclée » le maire Jacques-Louis Hénon.
« Nous nous faisons un plaisir de réfuter les bruits que l’on fait courir sur M. Hénon. Des folliculaires mal intentionnés se plaisent à le représenter comme un vieillard sans vigueur et sans énergie ; voici une anecdote qui suffira pour réduire au silence tout ces vains bruits.
L’autre jour, à la vogue de la Croix-Rousse au moment où un lutteur, mettait au défi les assistants, l’un d’entre eux, à la barbe blanche et touffue est descendu dans l’arène, a posé son habit et, à trois reprises différentes, a couché sur le sol son imprudent adversaire, qui s’est avoué vaincu. Puis pour compléter son triomphe, il s’est mis à jongler avec des kilos les plus lourds, aux applaudissements enthousiastes de la foule. C’est homme était notre vénéré maire M Hénon. »
Ouais…mais ça n’empêchera pas Hénon de mourir le 28 mai 1872
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