Dans le Nouvelliste Lyonnais du 19 mai 1848, on peut lire :
« Une très vive agitation a régné hier dans notre ville et notamment à la Croix-Rousse tant à cause des événements de Paris, et de l’incertitude qui, jusque dans la soirée a plané sur les résultats, qu’à raison du commencement de ce conflit qui avait eu lieu :
Nous voulons parler des travailleurs du chantier national détenus à la maison d’arrêt de Roanne pour avoir brûlé quelques morceaux de bois servant à confectionner des étoffes de soie et appartenant à un certain négociant nommé Bonnet qui les envoyait à Jujurieux, commune non loin de Lyon, pour occuper des gens qui, pour la plupart du temps, sont nécessaires aux besoin de l’agriculture, au détriment des ouvriers de Lyon. Ces mêmes travailleurs, après de mûres réflexions de la part des autorités ont été mis en liberté hier dans la journée. »
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