« …On dit que c’était pour Lyon une question de vie ou de mort ; car à partir de la plaine de Collonges, ou bien le chemin se dirigeait sur Lyon, ou bien il en quittait la direction ; c’est une erreur qu’il est facile de démontrer. Un des projets arrive à Gorge-de-Loup et, au moyen du tunnel sous Fourvières, débouche dans la presqu’ile Perrache, devenue Lyon depuis que les barrières d’octroi ont été placées à la Mulatière ; l’autre tracé arrive par un tunnel sous la Croix-Rousse, dans une commune voisine il est vrai, mais bien plus rapprochée du centre de la ville de Lyon et qui n’en est séparée que par le Rhône. On ne peut donc soutenir sans jouer sur les mots, que l’un des deux tracés laisse Lyon de côté. »
Bien sûr il est question là des chemins…de fer mais l’intervention du conseiller municipal Bergier nous montre que les préoccupations des élus du XIXème siècle ne sont pas si éloignées des nôtres. En effet ce compte-rendu d’une séance de conseil municipal est à lire dans le quotidien LE CENSEUR du 17 avril…1845 !
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