En 1887 la Chambre de commerce de Lyon accorde des primes pour de petits perfectionnements d’outillage intéressant l’industrie de la soie. Ces perfectionnements qui seront constants pendant le XIXème siècle, ne sont pas le fruit du travail d’inventeurs patentés, de centres de recherches industriels mais sont dus à des chefs d’atelier et des ouvriers tisseurs. En échange de ces primes, les inventeurs consentent à les abandonner au domaine public. C’est pourquoi la presse va publier les adresses de ces canuts comme le fait La Tribune qui se qualifie d’organe de la démocratie Radicale.
GUERIN tisseur 4 rue de la Terrasse (perfectionnement dans le chasse-navette des métiers à tisser).
LESPINASSE tisseur 5 rue Bodin (perfectionnement dans la mécanique dite marcheuse pour la fabrication à la lève et à la baisse des étoffes de soie).
TISSOT tisseur 4 place Belfort (place Bertone) (perfectionnement apporté au tissage des armures à la lève et à la baisse).
JUS tisseur 7 rue des Gloriettes (J. Soulary) (invention d’un rabot pour le tissage des velours perlés).
MICHAUD tisseur 6 rue Rivet (perfectionnement apporté au battant marcheur).
ROSSAT fabricant de navette avenue des Tapis (avenue Cabias) (invention d’un tampia automatique).
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