Au conseil municipal du 29 septembre 1891, il est question du bruit intense généré par les vogues. Un conseiller municipal M. Bessière signale cet état de fait en précisant que l’on entend de la rive droite du Rhône une sirène à vapeur qui appelle les passants à la vogue du pont Lafayette. D’autre part M. Bessière constate que les orgues prennent chaque jour des proportions plus considérables. « Les vogues sont faites pour la distraction des citoyens mais non pour troubler la tranquillité de la population ».
M. Rossigneux qui préside la séance en l’absence du maire le docteur Gailleton retenu par ailleurs, le rassure en l’informant que « la question a été résolue : la sirène a été interdite et la modération imposée aux orgues. »
M. Pichot quand à lui proteste contre la prolongation de la vogue du pont Lafayette et invoque le cahier des charges au terme duquel aucune prolongation ne peut être accordée, sous quelque prétexte que se soit. M. Rossigneux lui rétorque aussitôt « qu’il n’est pas question ici du cahier des charges. La prolongation de la vogue du pont Lafayette a été accordée à cause de nombreuses pétitions. » Ce qui fait dire à M. Pichot : » Dans le cahier des charges, les jours de vogue sont indiqués d’une façon précise. Il n’y a pas lieu de s’écarter de ces indications. »
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