Dans La Tribune Lyonnaise fondée en 1845 par Marius Chastaing qui fut également à la naissance en octobre 1831 de l’Echo de la Fabrique on peut lire :
« …une nouvelle nous apprend que la fille de l’immortel Jacquard mène une vie languissante comme sous-maitresse dans un obscur pensionnat à Valence.
Jacquard, on le sait, est mort pauvre, sa statue décore l’une de nos places et sa fille aurait de la peine à gagner son pain de chaque jour, en attendant que la vieillesse ou les infirmités lui en ôtent le pouvoir ! Viendra-t-elle un jour mendier au pied de la statue élevée à son père par la reconnaissance publique !
La France littéraire a pris sous sa protection la petite nièce du grand Corneille. La France industrielle n’en doit-elle pas faire autant pour l’unique fille du grand Jacquard.
Nous ne faisons que former un vœu ; il sera sans doute entendu, et nous espérons que le conseil des Prud’hommes, après s’être enquis de la position de la fille de Jacquard* prendra lui-même une louable initiative ; c’est à lui qu’elle appartient, et nous serons heureux d’avoir contribué à une chose utile et glorieuse pour notre pays, en faisant un appel à son patriotisme et à son zèle pour la fabrique.
*Nous avons bien fait d’employer un forme dubitative, car Le Rhône (n°4837) contient une lettre de M. F.G. de Valence qui dément ce fait. Mlle Jacquard employée chez lui appartient à une famille de Lausanne et renseignement pris, Jacquard n’a point laissé de fille. »
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