On sait que la revendication, l’établissement d’un tarif écrit et augmenté, a été à l’origine de la révolte de novembre 1831. On sait également qu’elle n’a pas été satisfaite. Cette revendication a-elle complètement disparu ? Non si l’on s’en réfère à ce texte :
Extrait du livre de J-S Lapierre et Emile Leroudier « Historique de la Fabrique Lyonnaise de Soieries » édité par « La Soierie de Lyon » publications Pierre Argence, 285 avenue Jean-Jaurès Lyon (pas de date d’imprimerie mais l’on peut considérer que cet ouvrage paru autour de 1924, dernière date citée dans l’ouvrage.) Emile Leroudier, adjoint au maire, véritable auteur de la Plaisante sagesse lyonnaise et vice président des Amis de Guignol, est mort en 1937.
« En 1864 le gouvernement impérial annule les lois du 16 février 1791 supprimant les jurandes et corporations, et celle du 14 juin de la même année interdisant les coalitions professionnelles. Ils autorisent les chefs d’ateliers et les ouvriers à se concerter pour discuter de leurs intérêts sous la condition qu’ils n’exerceront ni violences ni menaces portant atteinte au libre exercice de l’industrie et du travail. Ceux-ci en profitent immédiatement pour établir eux-mêmes un nouveau tarif car depuis 1831 ils sont retombés presque entièrement sous le pitoyable régime du marchandage. »
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