Le Précurseur, journal constitutionnel de Lyon et du Midi,
fait paraître ce publireportage dans son numéro du 7 octobre 1828. On
remarquera que ce coiffeur qui tient salon en plein quartier des négociants, ne
manquera pas de faire du commerce d’habillement… Mais avec des articles venus
de Paris !
« Le sieur Allongue, coiffeur, rue St-Polycarpe, n°5, a
l’honneur de prévenir le public qu’il vient de joindre à son établissement un
nouveau salon, à l’entresol, pour la coupe des cheveux et la coiffure.
Il espère que l’élégance et la propreté qui y règnent lui
mériteront la confiance des personnes qui l’honoreront de leur présence.Avantageusement connu pour la perfection des perruques, toupets, nattes, tours à monture, tours à bandeau, tours à élastiques, tours indéfrisables etc… il espère que les personnes qui lui feront des commandes n’auront qu’à se louer de ses nouveaux procédés.
On trouvera chez lui tous ce qu’on désirera pour la toilette, tel que :
Les dépôts d’huile de likaolak, pour faire croître les cheveux et les empêcher de blanchir
Des brosses mystérieuses, pour teindre les cheveux et favoris à l’instant même.
Des râpes minérales aimantées, pour détruire les cors et les durillons
Huiles et pommades de toutes odeurs etc
On y trouvera enfin, plusieurs articles de nouveauté dans le dernier goût, qu’il fait venir de Paris, tels que, etc
Foulards, cols, cols de chemises, cravates, sacs, ceintures etc Ainsi qu’un dépôt de gants de Paris et de Grenoble
On trouvera chez lui un dépôt de moutarde de Duvertpré de Paris. »
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